Bilan Carbone® : Quesaco ?

Objectif 2050 🚀 : Neutralité carbone !!!

Celle-ci ne peut s’atteindre que si nous calculons au préalable nos émissions de CO2, que ce soit à titre personnel ou à l’échelle des entreprises, et que nous mettons ensuite en place des actions pour les réduire.

En 2002, l’ADEME (Agence de la Transition Écologique) a créé la méthode Bilan Carbone qui englobe également le calcul des gaz à effet de serre (GES) selon des normes internationales afin de standardiser ces critères.

Des entreprises formées à cette méthode, comme Dalle Consulting, proposent d’aider les institutions et les entreprises à effectuer leur transition énergétique et baisser ainsi leurs émissions de CO2.

À QUOI SERT VÉRITABLEMENT UN BILAN CARBONE ?

Un Bilan Carbone® nous permet de faire un état des lieux de nos émissions de CO2, donc par conséquent, de nos dépenses énergétiques.

Cela veut dire connaître exactement quelle est la situation d’un bâtiment, d’un site, d’un événement, d’un produit… de faire une cartographie des flux, des émissions de gaz à effet de serre directs et indirects.

Par conséquent, un Bilan Carbone® doit permettre de prendre conscience et d’évaluer l’impact réel d’une organisation en matière d’émissions de GES afin de les réduire par la suite. C’est une méthodologie qui permet de lutter contre le changement climatique. Il en existe, néanmoins, de différentes pour réaliser un «bilan des gaz à effet de serre » et aucune n’a été validée à l’échelle internationale (le GHG Protocol en fait partie et a  cette vocation mais n’est pas considérée comme la démarche la plus complète).

Faire un Bilan Carbone®, c’est savoir d’où on part afin d’établir une feuille de route avec des objectifs clairs pour améliorer nos performances.

C’est un plan d’action interne avec la collaboration des équipes, qui comprennent l’importance des enjeux et de leurs actions.

C’est également la possibilité de s’améliorer d’un point de vue économique, en diminuant sa consommation énergétique à terme.

En résumé, nous pouvons comparer le Bilan Carbone@ à un bilan comptableIl s’agit  de faire le point et de définir une stratégie, des axes d’améliorations.

C’est la feuille de route des dirigeants pour agir contre le changement climatique et économiser sur les postes majeurs de dépenses énergétiques.

En résumé, le Bilan Carbone sert à :

  1. Faire un état des lieux des émissions de gaz à effet de serre (émises directement ou indirectement par l’organisation)
  2. Identifier les activités émettrices
  3. Avoir une unité de mesure (Tonne équivalent CO2)
  4. Communiquer, Agir (mettre en place un plan d’action visant la réduction)

Alors, n’hésitez plus et passez à l’action !

Nous sommes à votre disposition pour vous aider !

Dalle Consulting : 

info.dalleconsulting.com 

+33 (0)3 24 38 17 79

L’agribusiness du mois

En janvier, nous sommes allés interviewer nos premiers agriculteurs entrepreneurs, Marine et Jean-Sébastien Schils.

Ce jeune couple d’agriculteurs s’est fait connaître suite à leur passage sur l’émission de M6 “Qui veut être mon associé?”.

Sans le moindre doute possible, leur histoire nous a paru en totale adéquation avec la thématique, grâce à leur histoire, et à leur projet innovant : La paille d’Ô.

Merci à Marine et Jean-Sébastien d’avoir accepté de nous recevoir sur leur ferme en plein boom et d’avoir répondu aux questions de Clarisse Drony, notre cheffe de projet agricole, originaire de Normandie également.

–      Pouvez-vous vous présenter et présenter votre activité agricole ?

“Nous sommes exploitants agricoles dans une petite ferme familiale de 50 ha, située à Ifs dans le Calvados (14) en Normandie, nous travaillons en couple et produisons essentiellement des céréales et du lin textile.

Nous hébergeons également des chevaux dans nos prairies.

Dans un objectif de survie de l’exploitation, nous nous diversifions en proposant à la vente des pailles à boire en seigle bio, des graines paysannes mais aussi des bûches pour poêle à bois en crottin de cheval(encore au stade de recherche !).

–      Votre définition de l’agriculture entrepreneuriale

 “Pour nous, c’est la ferme qui a tout porté, et c’est notre base. Tout tourne autour de notre métier d’agricultrice et d’agriculteur. On se développe à côté de la ferme. Mais nous avons reçu beaucoup de messages nous disant que l’on représente les agriculteurs par notre entreprenariat.

Notre modèle aurait pu être appliqué à toutes les autres exploitations. Mais dans notre cas : le levier a été la taille de notre exploitation, et le fait que ce soit une petite exploitation. On savait que si l’on n’innovait pas, ça pouvait se compliquer avec le temps. Il y a tellement de leviers disponibles pour permettre de se diversifier ! Nous en avons choisi un parmi tant d’autres.

Il faut savoir prendre des risques, et ne pas avoir peur. Il faut élargir sa voie, aller ailleurs, bouger.”

 –      Pouvez-vous nous présenter votre projet ?

“Soucieux des enjeux écologiques de notre siècle, nous essayons de pratiquer une culture la plus raisonnée possible. Une partie de l’exploitation est déjà certifiée Agriculture Biologique.

C’est dans cette optique que nous avons décidé de fabriquer nos pailles à boire en paille de seigle, pour remplacer les pailles plastiques désormais interdites.

Les pailles sont 100% naturelles. Sans aucun pesticides, ni engrais, ni traitement après récolte.

Elles sont toutes récoltées et coupées à la main. D’ailleurs, nous travaillons avec l’ESAT* de Saint André sur Orne pour la découpe.”

* ESAT : Établissement médical spécialisé dans l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap.

–      Comment l’envie d’entreprendre vous est venue ?

Marine : “J’ai toujours eu cette fibre là, depuis toute jeune. Je me disais : “Un jour, j’aurai l’idée”

“Dans l’agriculture, si on n’est pas original, on ne s’en sort pas. Il faut tout le temps chercher, tester…

L’idée vient de Jean-Sébastien, mais pour la mettre en place, nous avons attendu d’avoir l’exploitation, et qu’une opportunité s’offre à nous pour nous lancer.

Au départ c’était l’exploitation qui portait tout (famille, revenus, activité …). Donc il a fallu s’élargir. Mais dans notre modèle, nous entreprenons à côté de notre activité principale : la ferme. ”

–      Quels sont vos objectifs pour le futur? Qu’est-ce qui vous motive à innover ?

 “Nous souhaitons rester des agriculteurs. La ferme, c’est le plus important, c’est notre métier. Nous souhaitons continuer de développer des idées et des concepts autour de notre exploitation. Le principal pour nous, c’est de continuer de représenter les agriculteurs, maintenir leur image. Si on peut respirer c’est très bien, mais nous souhaitons avant tout rester ce que l’on est, et réinvestir dans la recherche et développement.”

–      Quelles évolutions pouvez-vous imaginer ?

 “Nous sommes de Normandie, et nous nous débrouillons seuls. Nous n’avons pas de subventions. Les différents associés pourront désormais nous offrir leurs différentes compétences dans leurs spécialités respectives (communication, commerce, marketing…). Nous pourrons alors nous diversifier et nous développer dans certaines branches de l’entreprenariat .”

–      Avez-vous un conseil pour les personnes qui ont peur d’entreprendre ?

 “Faire avec passion. Ne pas entreprendre dans l’objectif de gagner de l’argent.

Très peu de startups ont des booms, alors il ne faut pas attendre de gagner beaucoup.

Il faut le faire pour, et avec vocation.

Le principal est d’être bien accompagné, entouré par :

  •  Une Équipe
  • Des Conseils
  • Une bonne Comm’
  • Des Chambres de commerce
  • Un bon carnet d’adresses

Ne pas hésiter à en parler pour faire évoluer l’idée, le projet, et ne pas rester dans son coin.

C’est uniquement quand on dépasse cette peur que les idées fusent, il faut apprendre à parler aux gens qui ont des besoins.”

–      Quels sont vos freins ?

 “La visibilité. Nous avons commencé en avril 2022, et au début ça allait.

Puis les moissons ont commencé. Donc, nous avons, d’une certaine manière, abandonné La Paille d’O, mis de côté. Probablement que sans l’émission, nous aurions mis des années à nous développer.”

 Le parcours de Jean-Sébastien les a vraiment aidés. Ses métiers précédents (Claas et Agrial) lui ont permis d’ouvrir le champ des possibles : ils ont pu sortir de la production seulement. Il a pu rencontrer beaucoup d’agriculteurs (machinisme, produits phyto, engrais, semences…) qui avaient des difficultés, des idées, qui lui ont permis d’élargir sa vision de l’agriculture, de sortir de la production végétale seulement.

–      Quelles sont vos valeurs ?

  • Se faire plaisir
  • Aller jusqu’au bout
  • Ne rien lâcher
  • Ne pas avoir peur de l’échec, c’est en apprenant que l’on va plus loin
  • Rester humains

Marine et Jean-Sébastien Schils – Exploitants agricoles – lapailledo.fr