Le Bénin est un pays situé en Afrique de l’Ouest, connu pour son secteur agricole diversifié et sa production de cultures telles que le coton, le maïs, le riz, le manioc, l’igname, les fruits et légumes, ainsi que l’élevage.
Ce marché est l’un des plus importants du pays, employant environ 70 % de la population active et contribuant à environ 25 % du PIB national. Malgré cela, le secteur agricole du Bénin est confronté à de nombreux défis :
- La faible productivité,
- Le manque d’infrastructures,
- La faible qualité des produits,
- La faible utilisation de la technologie,
- L’accès limité aux marchés.
Cependant, le gouvernement béninois travaille actuellement pour renforcer le secteur agricole du pays en mettant en œuvre diverses initiatives, telles que :
- Des programmes de subventions agricoles,
- La modernisation des infrastructures agricoles,
- L’amélioration de l’accès aux financements pour les agriculteurs,
- La promotion de l’agro-industrie,
- La recherche et développement dans le domaine agricole.
Le marché agricole au Bénin est donc en pleine expansion, avec des opportunités d’investissement dans les domaines tels que la production de cultures vivrières, l’agro-industrie, les infrastructures agricoles, la recherche et développement, et l’exportation de produits agricoles. Les investisseurs intéressés par le marché agricole du Bénin et d’Afrique de manière générale, devraient considérer les opportunités ainsi que les défis et les risques associés à ce secteur en constante évolution.
Pourquoi Dalle consulting Bénin ?
Notre expertise se recentre en matière d’accompagnement de projets agricoles et de maîtrise du marché financier européen, afin de répondre favorablement aux besoins de nos clients en termes d’élaboration et structuration de leur projet, mais aussi afin de faciliter l’accès aux financements.
Mesurer vos objectifs pour mieux y répondre, telle est notre devise.
Des avancées significatives
À ce jour, DALLE Consulting coopère avec des agriculteurs dans le but de les accompagner dans l’autonomie et dans la pérennisation des projets en visant la maximisation de leur profit et d’accroître leur production. Nous accompagnons donc des porteurs de projets dans la filière manioc. Une filière à fort potentiel économique et dont les avantages sont nombreux, surtout en termes de dérivés.
Nous avons domicilié notre succursale au Bénin : cette avancée nous permet d’être plus proches des porteurs de projets. Notre implantation au sein du territoire béninois, nous permet une grande réactivité et une grande visibilité de l’environnement agro-industriel.
Dalle Consulting Bénin, développe des partenariats avec des structures agricoles et des groupes de coopératives afin de valoriser les filières, la filière manioc notamment, mais également pour proposer nos meilleurs services.
Nos perspectives
Pour appuyer cet accompagnement, de nombreuses perspectives se présentent à nous :
- Du référencement de l’entreprise auprès des autorités locales et des structures étatiques du monde agricole : développer des partenariats à toutes les étapes des chaînes agroalimentaires et agricoles, soutenir l’entrepreneuriat…
- Développer des filières performantes et durables à travers la sous-traitance des multiples projets agricoles et l’accompagnement : bâtir des chaînes agroalimentaires rentables et des économies locales efficaces ;
- Faire promouvoir et valoir nos compétences techniques sur les métiers agricoles et alimentaires auprès des agriculteurs ;
- Développer notre succursale.
- Optimiser les activités agricoles
L’optimisation des activités agricoles peut se faire à travers une combinaison de techniques et de technologies innovantes, qui visent à améliorer l’efficacité, la durabilité et la rentabilité de la production agricole. Il s’agit notamment de conseiller nos différents porteurs de projets quant à la gestion de la culture, des ressources en eau ou même de l’énergie associés dans la production agricole.
- Structurer les filières agricoles et agroalimentaires
Nous souhaitons par le biais de ce point optimiser la performance économique, sociale et environnementale de la filière en question quel soit agricoles ou agroalimentaires, en identifiant les opportunités et les défis, en proposant des solutions adaptées et en accompagnant les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ces solutions
- Évaluer les stratégies d’investissement sur les marchés
Notre volonté consiste à fournir une analyse approfondie et une évaluation objective des différentes options d’investissement afin d’aider les porteurs de projet à prendre des décisions éclairées et à maximiser les retours sur investissement, tout en minimisant les risques associés aux marchés financiers.
Anne MARTEAU – AgriBusiness du mois
Le mois de mars a été marqué par le soutien international apporté aux femmes. Mais ce soutien ne s’arrête pas au 8 mars !
Notre newsletter du mois d’avril met à l’honneur l’une de ces femmes, Anne-Laure Marteau, entrepreneuse, agricultrice et communicante, qui va nous expliquer son histoire.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Anne-Laure MARTEAU, je suis ingénieure en agriculture.
J’ai d’abord travaillé en Chambre d’Agriculture où j’occupais un poste de chargée de communication. Par la suite, j’ai repris la ferme de mes parents, située entre Paris et Rouen, à Morgny (en grande culture avec des: betteraves et du lin).
C’était un réel challenge, car il y a 20 ans, il y avait très peu de femmes dans le monde de l’agriculture. Mais ce challenge me plaisait, tout autant que le métier d’agricultrice en lui-même : c’est un parfait mélange entre travail avec et dans la nature, tout en étant un travail intellectuel (gestion d’entreprise, management, stratégie), etc…
Quelle est votre définition de l’agriculture ?
Pour moi, l’agriculture c’est travailler avec du vivant, nourrir nos concitoyens, et fabriquer leur nourriture. Dans une exploitation de grandes cultures traditionnelle, nous n’avons pas de lien direct avec le consommateur et nous ne savons pas toujours où partent nos productions. Mais je vois des évolutions, comme avec la création de la baguette label rouge par exemple, qui permet de réaliser une forme de circuit court entre l’agriculteur, le meunier présent sur le territoire et le consommateur. Ainsi nos concitoyens ont le plaisir de consommer du blé produit autour de chez eux.
Comment l’envie d’entreprendre vous est venue ?
La notion d’entrepreneuriat est une notion importante dans ma famille, j’ai toujours été bercée là-dedans. Le fait d’être ma propre cheffe était quelque chose d’extrêmement important. Il y avait aussi le challenge de reprendre l’exploitation en tant que femme.
Ma façon d’entreprendre, ça a été de me diversifier !
Je me suis tournée vers l’agriculture biologique depuis quelques années sur une moitié de l’exploitation ; et sur l’autre moitié, je m’apprête à mettre en place de l’agriculture de conservation.
Se retrouver toute seule sur une exploitation de grandes cultures n’est pas toujours évident et le lien social me manquait. Je me suis rapidement positionnée pour étendre mon environnement.
Je me suis très vite engagée dans la représentation agricole au conseil d’administration de l’UCDV (une coopérative de déshydratation de luzerne et de pulpes) et à la chambre d’agriculture de l’Eure où je suis actuellement Secrétaire générale.
J’ai également fait un mandat au Conseil Régional de Normandie et, aujourd’hui, je suis élue communautaire.
Je suis très attachée à la communication du monde agricole envers le grand public, c’est vraiment un sujet qui me tient à cœur, nous avons beaucoup à faire pour recréer du lien entre les citoyens et l’agriculture. Je suis souvent affolée de voir à quel point les gens sont éloignés des réalités de notre métier. Par le passé, les gens avaient toujours des souvenirs de vacances à la ferme chez les grands-parents ou la famille. Aujourd’hui, les gens ne vivent plus ces expériences et pensent connaitre l’agriculture par les émissions retranscrites par les médias, qui sont malheureusement très à côté de la réalité et à charge pour notre agriculture française, qui est pourtant une des plus durables au monde. Et ça, il faut le faire savoir !
C’est pourquoi, il y a 4 ans, avec des collègues agriculteurs, nous avons créé une association que je préside : Rencontre Ville campagne Normandie : Nous intervenons dans les classes de primaire pour expliquer aux enfants et aux enseignants notre métier et notre travail. En fin d’année scolaire, nous leur offrons l’occasion de visiter nos exploitations, de monter dans le tracteur, de voir nos animaux. Nous travaillons en partenariat avec l’Éducation Nationale qui nous apporte un sérieux soutien !
Depuis un an, j’ai rejoint le bureau d’#Agridemain, une association regroupant plusieurs OPA (Organisation Professionnelle Agricole) du monde des semences, du négoce, du syndicalisme, des chambres d’agriculture…
Ce large réseau nous apporte un grand soutien, et nous permet de nous développer au niveau national.
Notre objectif est de communiquer sur l’agriculture au sens large.
.Je pense, en effet, que tous les partenaires agricoles ont intérêt à se regrouper, à s’allier pour redorer et faire connaitre la « vraie » image de notre agriculture français.
C’est pourquoi, nous mettons en place 2 actions majeures :
- Un stand au salon de l’agriculture porte de Versailles, où nous organisons des discussions sous forme de tables rondes au cours d’un déjeuner de produits fournis par les ambassadeurs agri-demain ;
- Organisation des JNA (Journées Nationales de l’Agriculture), en juin. C’est un réseau permettant aux agriculteurs d’ouvrir leurs fermes et de bénéficier d’un grand nombre d’outils de communication afin d’avoir un système clé en main pour leur porte ouverte. En 2022 : 1200 sites ont ouvert accueillant 140 000 personnes ;
- Chaque année, nous réalisons l’agri tour, où une région est mise à l’honneur.
Pouvez-vous nous en dire plus sur la place de la femme en agriculture ?
Je suis heureuse de voir plein de jeunes femmes qui s’installent dans les exploitations. Quand j’ai commencé, nous n’étions que deux sur le secteur. C’est génial, car elles ont vu que ça marchait, donc elles se sont lancées.
Il faut être conscient que c’est parfois très compliqué, notamment pour des raisons de force. Le matériel n’est pas toujours adapté ! Quand j’ai commencé, le matériel était parfois difficile à conduire et je manquais de force mais aujourd’hui avec l’électronique tout cela s’est bien amélioré.
Le monde de l’agriculture n’est pas machiste. Les agriculteurs acceptent très bien les femmes, ils se montrent sympathiques.
Nous avons tous des sensibilités différentes, par exemple les femmes sont souvent plus attentives à la sécurité, à la communication.
Et c’est vraiment très enrichissant de travailler dans la mixité, nous avons tous à y gagner !
D’après-vous, reprendre c’est entreprendre ?
C’est une question qu’on peut se poser !
D’un côté, c’est plus facile d’entreprendre en reprenant, mais d’autre éléments rentrent en compte dans ce cas de figure. Nous sommes constamment le fils ou la fille de quelqu’un, ce qui peut parfois être difficile à gérer selon le passif des parents, c’est un challenge !
On peut aussi avoir l’impression que les regards se posent sur nous, et avoir peur de les décevoir.
Dans mon cas, le fait d’être partie dans le bio, d’avoir essayé de trouver une diversification sur l’exploitation, ça a été une forme d’entreprenariat !
Avec mon mari, nous avons repris une pisciculture car nous partageons cet amour d’essayer de faire de nouvelles choses, d’avoir de nouveaux projets, et c’est ce qui nous fait vivre !
Avez-vous un conseil pour les personnes qui craignent d’entreprendre ?
L’entrepreneuriat est un enrichissement personnel. Si ça ne fonctionne pas, ce n’est pas grave. Il faut oser et aller au bout de ses ambitions et de ses challenges, car quand on réussit, c’est une belle satisfaction qui nous attend.
J’ai le même discours pour les femmes qui souhaitent s’investir dans l’agriculture. Il ne faut pas qu’elles aient peur ! Nous les femmes, on réfléchit trop. On craint toujours de ne pas être capables. Mais c’est faux ! Être une femme n’est pas un frein.
Avez-vous une phrase fétiche, un mantra ?
« Je savais que si j’échouais je n’aurai pas de regret, mais que, si je ne tentais pas, je risquais de le regretter ».
Nous remercions Anne-Laure de nous avoir accordé de son temps afin de nous partager son histoire, ses ambitions et ses motivations.
L’agriculture est un marché en constante mutation, pouvant engranger de multiples questionnements.
N’hésitez pas à contacter Anne-Laure. Ouvrir la discussion est essentiel afin d’appréhender les changements, et se rassurer face à l’entrepreneuriat.
06 83 52 59 15